🇨🇳🌐 FLASH – La Chine suggest d’intégrer son système de crédit social dans le métaverse. China Cell, une entreprise publique, suggère une ID numérique pour tous les utilisateurs du métaverse recueillant des informations personnelles et les partageant avec les autorités.
— Flash_CRYPTO (@CryptoTrend_Fr) August 21, 2023
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La Chine veut appliquer le crédit social dans le métaverse

20h00 ▪
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Connu pour sa réticence envers les cryptomonnaies, l’État chinois manifeste un intérêt croissant pour le idea de métaverse et ses différentes purposes. Il souhaite désormais étendre son contrôle dans ce monde virtuel afin, dit-il, de réprimer les comportements sociaux indésirables. C’est donc conformément à cet objectif que Pékin a fait une suggestion à un organisme des Nations Unies pour qu’un mécanisme de kind crédit social soit appliqué au métaverse. Cette proposition, qui ressemble étrangement au système de crédit social chinois existant, soulève déjà de nombreuses inquiétudes. Mais d’abord, remark les mondes virtuels comme le métaverse pourraient-ils suivre le modèle chinois ? Quels sont les risques ? Décryptage.

Le crédit social ou le système de surveillance du gouvernement chinois
Le crédit social est un mécanisme de surveillance et d’évaluation des citoyens chinois élaboré sur mesure par le gouvernement, qui attribue des notes et des classements à ces derniers en fonction de la « confiance » qu’on peut leur accorder. Ces éléments sont ensuite utilisés pour décider de l’éligibilité de ces citoyens à diverses activités et privilèges. Ils peuvent également déterminer si un individu doit être sanctionné pour un comportement jugé indésirable.
Par exemple, les personnes recevant de mauvaises notes peuvent se voir interdire l’achat de billets d’avion ou de prepare, l’acquisition de propriétés immobilières ou encore l’accès à certains établissements tels que des eating places ou des hôtels. Cela s’est déjà produit en 2018.
Lancé en 2014, le système de crédit social a été généralisé à toute la Chine en 2020. Le gouvernement chinois l’exploite aujourd’hui comme une arme de contrôle de citoyens et un outil efficace pour museler ses opposants. Mais alors qu’il passait pour être le chef de file de l’adoption du métaverse, ce pays étale aujourd’hui son projet d’intégrer le crédit social aux mondes virtuels, exprimant ainsi son désir d’étendre le pouvoir de surveillance dont il dispose déjà. Peut-on réellement envisager une telle possibilité ?
Maintenir l’ordre dans le métaverse : un projet trop beau pour être vrai ?
Les paperwork consultés par Politico et rapportés le 20 août indiquent que l’entreprise de télécommunications publique China Cell a formulé des propositions suggérant la création d’un système d’identification numérique (ID) pour les utilisateurs des environnements virtuels. La finalité ? Maintenir l’ordre et la sécurité au sein du métaverse.
Pour y parvenir, ce système d’identification numérique attribuerait à chaque individu une pièce d’identité contenant une mine d’informations personnelles et sociales, y compris des éléments identifiables comme la career de cet utilisateur. Les renseignements seraient ensuite stockés de manière permanente et partagés avec les forces de l’ordre. Ces dernières pourraient les exploiter en cas de problèmes de sécurité et d’ordre dans le monde virtuel.
Ces propositions formulées sont-elles mauvaises ? Pas forcément. En effet, dans le cas d’un utilisateur qui « répand des rumeurs et crée le chaos dans le métaverse », le système d’identification numérique aiderait les forces de l’ordre à localiser et à sanctionner rapidement cet individu.
Toutefois, ces ideas dessinent les contours d’un mécanisme visiblement inspiré du système de crédit social, utilisé en Chine pour évaluer et classer le caractère ethical et la fiabilité des citoyens et des entreprises. Ce système fonctionne en collectant des données telles que des dossiers financiers, des interactions sociales, des activités en ligne, and so on., pour évaluer plusieurs entités. Par conséquent, son intégration au métaverse impliquerait de nombreux risques.
De l’ordre dans les univers virtuels, mais à quel prix ?
Les propositions de China Cell ont été présentées le 5 juillet, au cours d’échanges menés avec un groupe de dialogue centré sur le metaverse, organisé par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), un organisme affilié à l’ONU dont l’activité est axée sur les applied sciences de communication.
Les consultants de ce groupe de dialogue estiment que ces propositions risquent fortement de compromettre les principes de confidentialité et de liberté de connexion qui, aujourd’hui, sont devenus les fondements d’web dans le monde occidental.
L’intégration d’un mécanisme similaire au crédit social chinois pour maintenir l’ordre dans le metaverse s’oppose également aux principes fondamentaux de l’utilisation de cet environnement virtuel. Ses conséquences pourraient être néfastes :
- Surveillance accrue : l’identification numérique permet une surveillance constante des activités virtuelles des utilisateurs. Elle pourrait entraîner une perte de vie privée et une intrusion dans leurs activités en ligne ;
- Hiérarchie sociale virtuelle : un mécanisme semblable au crédit social pourrait créer au sein du métaverse une hiérarchie basée sur les scores de crédit virtuel, ce qui amplifierait les inégalités et les discriminations ;
- Conformité et contrôle : les utilisateurs seraient incités à suivre les normes et règles établies par les entités contrôlant le métaverse et à éviter les comportements controversés par crainte des sanctions. Cette perspective pourrait limiter leur créativité et leur liberté d’expression ;
- Manipulation du comportement : les incitations du système pourraient manipuler les utilisateurs afin qu’ils adoptent certains comportements ou participent à certaines activités, ce qui pourrait être exploité à des fins politiques ou commerciales ;
- Complexité réglementaire : la mise en place et la gestion d’un tel système nécessiteraient une réglementation complexe et la résolution de nombreux problèmes éthiques et juridiques.
La prochaine réunion du groupe de dialogue de l’IUT se déroulera en octobre. Cette rencontre sera certainement l’event pour les contributors de voter sur les propositions de Pékin. Si elles sont acceptées, il est fort possible qu’elles aient un influence significatif sur les entreprises de télécommunication et de applied sciences.
À travers ces discussions, l’IUT cherche à établir de nouvelles normes pour les companies liés au métaverse ainsi qu’aux environnements virtuels en général. Les entreprises chinoises semblent s’impliquer activement dans ce processus contrairement aux sociétés américaines et européennes. Cette démarche est en fait une stratégie de Pékin.
La Chine veut dès maintenant façonner la manière dont le metaverse sera adopté à l’worldwide. Dans cette optique, elle répand peu à peu ses idéologies et participe activement aux débats. Cet engouement de l’Empire du Milieu inquiète certains consultants. L’un d’entre eux a notamment invité les dirigeants à se demander si un monde immersif, en partie surveillé par les autorités chinoises, cadre avec leur imaginative and prescient du futur.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d’une certification marketing consultant blockchain délivrée par Alyra, j’ai rejoint l’aventure Cointribune en 2019.
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