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Alerte – Le États-Unis peinent à vendre leur dette

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20h00 ▪
8
min de lecture ▪ par
Nicolas T.

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Des remous inquiétants ont secoué le marché de la dette US cette semaine. Vivons-nous les prémices d’un retour de la planche à billets ?

dollar bitcoin

Émission obligataire très tendue

L’émission de dette (112 milliards $) s’est très mal passée ce jeudi. Le Trésor US s’est retrouvé obligé d’accepter un taux d’emprunt plus élevé qu’anticipé lors de son émission de dette à 30 ans.

« L’adjudication des obligations à 30 ans a été franchement mauvaise », a déclaré le directeur des investissements chez Bleakley Monetary Group.

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Les « major sellers » (les très grandes banques) qui achètent les titres non absorbés par les investisseurs ont dû accepter 24,7 % des titres proposés. C’est-à-dire plus du double de la moyenne de 12 % enregistrée au cours de l’année écoulée, peut-on lire dans Barron’s.

Le rendement à 30 ans a terminé jeudi à 4,777 %, soit 0,12 % de plus qu’à la clôture de mercredi. En sachant que les taux augmentent de la sorte lorsque la demande est faible. Les taux augmentent pour que la dette trouve preneur.

Cette émission de dette laborieuse n’est pas passée inaperçue. Elle a mis fin à huit classes haussières consécutives de la bourse américaine (S&P500).

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Autre selected qui a soulevé des sourcils : la plus grande banque chinoise n’a pas pu participer normalement à l’adjudication à trigger d’un ransomware.

Un ransomware qui empêche d’acheter la dette US… Avant d’en parler, petits rappels sur la dette US.

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Dans les rouages de l’endettement

Les adjudications d’obligations du Trésor américain servent à financer la dette publique des États-Unis. Il existe différents sorts d’obligations :

  • Les obligations d’une durée inférieure à 1 an (T-Payments)
  • Les obligations d’une durée inférieure à 10 ans (Notes)
  • Les obligations d’une durée supérieure à 10 ans
  • Les obligations adossées à l’inflation (TIPS)

Ces différents sorts d’obligations sont communément regroupés sous le terme « bons du Trésor ». Ces adjudications sont régulières. Il y en a environ 300 par an. Les États-Unis ont émis des obligations pour une valeur totale de plus de 18 000 milliards de {dollars} en 2023. Soit 32 % fois plus que l’année passée, soit dit en passant.

C’est la FICC (Mounted Earnings Clearing Company) qui organise ces adjudications. Les investisseurs (banques, fonds d’investissements, and so forth) doivent annoncer la quantité de dette qu’ils souhaitent acheter à un taux décidé à l’avance par le Trésor. Ces offres sont acceptées en premier. Si ce n’est pas suffisant pour tout absorber, les major sellers entrent en piste.

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Par exemple, supposons que le Trésor veuille lever 10 milliards de {dollars} en obligations à 10 ans assorties d’un taux de 4 %. Et disons que les investisseurs annoncent en vouloir pour sept milliards, pas plus.

Le Trésor accepte d’abord ces sept milliards et passe ensuite aux enchères pour les trois milliards restants.

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Imaginons que le Trésor reçoit les offres suivantes :

  • 1 milliard au taux de 3,8 %
  • 1 milliards de {dollars} à 3,99 %
  • 1 milliard de {dollars} à 4,05 %
  • 1 milliards de {dollars} à 4.1 %

Les offres ayant le taux les plus bas seront acceptées en premier jusqu’à obtenir les trois milliards nécessaires.

Et le fait est que c’est très mauvais signe lorsqu’il y a un écart essential entre le taux demandé par le Trésor et celui qui est offert par les très grandes banques.

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Coup de semonce chinois ?

Tout le monde sait que les BRICS accentuent régulièrement la pression sur les États-Unis en menaçant d’abandonner le greenback. Si bien que nous pourrions un jour observer une grave scission. Et c’est au niveau des adjudications de dette US que cela se verra en premier.

Les remous sur le marché de la dette US ce jeudi ont en effet très probablement été provoqués par l’absence de demande venant de la troisième plus grande banque mondiale, la Industrial and Industrial Financial institution of China (ICBC) qui fait partie des major sellers de la FICC.

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C’est par cette banque que transite une bonne half de la demande asiatique pour la dette américaine. Or la banque a été victime d’un ransomware ce jeudi. Le groupe de hackers Lockbit a paralysé les systèmes informatiques de la banque pendant l’adjudication des bons du Trésor US.

« L’ICBC est un membre essential de la FICC, donc c’est certainement une préoccupation majeure, et potentiellement un influence sur la liquidité des bons du Trésor américain », a déclaré un cadre d’une autre grande banque qui compense les bons du Trésor américain.

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« Il est extrêmement uncommon qu’une banque de cette taille soit touchée de la sorte », a déclaré l’skilled en cybersécurité Allan Liska au Monetary Instances.

Une query vient à l’esprit étant donné les temps qui courent : Est-ce que ce ransomware ne serait pas un coup de semonce politique ?

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Les temps qui courent

6 000 milliards de {dollars}. C’est le montant des obligations américaines qui arriveront à échéance au cours de l’année prochaine. Autant d’argent que le gouvernement US n’a pas. Il faudra donc émettre de nouvelles obligations pour rembourser les anciennes. C’est ce que l’on appelle faire rouler la dette dans le jargon.

Mais il y a un hic. Les anciennes obligations avaient un rendement d’environ 1 %, alors que les nouvelles obligations auront un rendement de 5 % ou plus.

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Les États-Unis sont pris dans la spirale de l’endettement qui va être aggravée par la dédollarisation qui réduit la demande de {dollars} et de dette américaine.

Tôt ou tard, cette baisse de la demande fera baisser le taux de change du greenback. Il en découlera de l’inflation et/ou des réductions des importations. Dit autrement, les Américains devront se serrer la ceinture.

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L’Amérique vit au-dessus de ses moyens et c’est pour cette raison qu’une nouvelle agence de notation menace de lui retirer son AAA. Moody’s a placé le pays sous perspective négative ce vendredi.

Raisons avancées par Moody’s :

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  1. Les risques de détérioration de la solidité des funds publiques américaines se sont accrus.
  2. Les déficits budgétaires resteront très importants.
  3. Les taux élevés aggravent les déficits en l’absence d’une baisse des dépenses publiques.

Et vu que Washington finance deux guerres pour tenter de préserver ses pré-carrés monétaires impériaux, il y a du souci à se faire. On voit d’ailleurs mal remark la Fed pourrait éviter de redémarrer sa planche à billets plus tôt qu’on ne le pense.

Les limites physiques de la planète ne permettant plus d’avoir une croissance du PIB équivalente à celle de la dette, il en résultera de l’inflation.

L’inflation déjà douloureuse va s’aggraver. Le Bitcoin n’est pas en hausse à trigger de l’ETF, mais parce que les États-Unis sont insolvables. À bon entendeur.

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Nicolas T. avatar

Nicolas T.

Journaliste rapportant sur la révolution Bitcoin. Mes papiers traitent du bitcoin à travers les prismes géopolitiques, économiques et libertaires.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

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