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Pour Michael Burry, l’état des marchés actuel est critique.

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Le fameux investisseur Michael Burry, que les médias aiment à surnommer “The Big Short”, est un gestionnaire de fonds spéculatifs. Sa célébrité, il la doit à ses prédictions sur l’évolution des marchés financiers. Et ses derniers oracles ne sont pas de bon augure… 

Attention !

Dans un tweet publié ce 12 mars et maintenant supprimé, Michael Burry, l’investisseur qui avait prédit la crise financière de 2008, s’est fendu d’un avertissement sur l’état actuel des marchés financiers, fustigeant au passage les patrons de la Silicon Valley Bank (SBV) pour leur comportement imprudent et aventureux.

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Grâce à un compte Twitter ayant pour mission l’archivage des tweets du “Big Short”, nous avons pouvons vous le donner à lire ; il y écrivait :

2000, 2008, 2023, l’histoire se répète. L’orgueil et l’avarice pousse les gens à prendre des décisions risquées, lesquelles n’apportent que l’échec. Ensuite, on fait marcher les planches à billets. C’est si commode.

Ainsi, M. Burry, par effet de miroir, nous fait savoir que, selon lui, l’état des marchés financiers en l’an 2000 – qui a vu exploser la bulle spéculative créée autour de l’Internet et des nouvelles technologies de l’information et de communication – et celui des années 2007-2008 – qui a donné lieu à la crise financière mondiale dite des “sub-primes” – ressemble fort à l’état actuel des marchés financiers. 

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En outre, les derniers mots de son gazouillis sont, bien que pleins d’une fine ironie, assassins à l’égard des Banques Centrales et de leurs recours, bien connus, à une politique de création monétaire ou, plus trivialement, à la planche à billets. Or, le danger d’une telle stratégie monétaire, et ce notamment en période d’inflation, est précisément d’augmenter cette dernière.

Car s’il y a création de monnaie, pour ainsi dire ex nihilo, il faut, pour couronner de succès une telle démarche, que la création de richesse soit équivalente à en valeur au montant nouvellement injecté dans le circuit économique. Sans quoi, la différence entre ces deux paramètres provoquera plus d’inflation.

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Alors que les inquiétudes grandissent quant à l’état des marchés mondiaux, l’avertissement de M. Burry rappelle qu’un comportement imprudent peut avoir des conséquences désastreuses. 

Et cela fait écho à l’impératif lancé aux investisseurs, ce 13 mars, par le ministre de l’Economie et des Finances de la France, Monsieur Bruno Le Maire, qui déclarait,  devant les caméras et à propos de la faillite de la Silicon Valley Bank : 

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Calmez vous, calmez vous, et regarder la réalité.

Concédant ainsi qu’outre la faillite de telle ou telle banque d’envergure mondiale, ce qui tient les marchés, c’est aussi la confiance. Et les moments où dans leur ensemble les marchés financiers cèdent à la panique sont les moments qu’on nomme ensuite crise. Car toute crise financière est aussi une crise de confiance. 

Silicon Valley Bank = Enron ? 

Toujours selon le fameux “Big Short”, la comparaison entre l’échec de la Silicon Valley Bank et celui de l’ancien géant de l’énergie américain Enron (qui a dépose le bilan en 2001 suite à une fraude comptable) tient la route. Et il nous exhorte à en tirer les leçons.

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Voilà que l’attention se porte désormais sur la nécessité de plus grandes transparence et responsabilités dans le secteur financier.

Rappelons que ce n’est pas la première (ni sans doute la dernière) mise en garde prononcée par Michael Burry envers les effets de l’économie de marché et de la bourse. 

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Il prévient que tous les ingrédients sont réunis pour que gonfle jusqu’à n’en plus pouvoir :

 la plus grande bulle spéculative de tous les temps en toutes choses.

Malgré ces avertissements, les investisseurs institutionnels et particuliers semblent pour le moment poursuivre dans leur comportement spéculatif.

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L’avis de Kiyosaki

De son côté, le non moins célèbre Robert Kiyosaki, auteur du best-seller “Rich Dad Poor Dad”, a averti qu’après les faillites de deux banques majeures de l’écosystème financier, une troisième pourrait bien suivre. 

Selon lui, telle situation pourrait se solder par un impact positif sur le cours des métaux précieux.

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La projection de Kiyosaki base sa légitimité sur une de ses prédictions antérieures, selon laquelle Lehman Brothers ferait faillite en 2008. Ce qui a été le cas. 

Enfin, son conseil : achetez des lingots d’or et des pièces d’argent. 

 

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Traduction originale d’un article initialement publié par Finbold.

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